Une grimpeuse coordonne le sauvetage de son mari après une chute de 75 mètres

Matt Pinchak ne se souvient pas d’être tombé. Il se souvient que sa corde s’est coincée alors qu’il escaladait une grande voie avec sa femme. Il se souvient avoir essayé de libérer la corde. Puis de s’être réveillé au pied de la montagne, incapable de bouger.

C’est sa femme qui l’a vu dégringoler en essayant de libérer la corde – et tomber 75 mètres plus bas.

« J’ai tout de suite compris que j’allais avoir besoin de l’aide de professionnels », raconte-t-il. 

Matt Pinchak faisait de l’escalade depuis 7 ans et avait beaucoup d’expérience sur les parois rocheuses. C’était sa femme qui était relativement débutante dans ce sport. Le week-end précédent, elle avait escaladé sa toute première grande voie et effectué sa première descente en rappel.

Son premier réflexe a été de déclencher un SOS sur son appareil de communication par satellite inReach® Mini et de transmettre les informations sur l’incident au personnel du Centre international de coordination des interventions d’urgence (IERCC) de Garmin. Ensuite, elle a dû rejoindre son mari en bas – en solo. Pour cela, elle a dû faire une descente en rappel, progresser le long d’une étroite corniche puis redescendre en rappel.

« Accessoirement, elle venait juste d’assister à la chute spectaculaire de son mari », a déclaré Matt Pinchak. « Malgré tout cela, elle a réussi à rester calme et à faire ce qui devait être fait. Le temps qu’elle termine sa deuxième section en rappel, nous entendions un hélicoptère s’approcher. »

En tout, le sauvetage a pris un peu plus de deux heures à partir du moment où le SOS a été déclenché. En entendant l’hélicoptère les survoler, Pinchak s’est mis à sangloter. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il avait pris conscience de la gravité de sa situation. L’hélicoptère l’a treuillé jusque dans la cabine et avant de le transporter directement à l’hôpital.

Une fois sur place, les radios ont révélé six fractures vertébrales, dont une grave fracture de compression. Il a porté une orthèse cervico-thoracique de type Halo Minerva pendant 10 semaines pour permettre à sa colonne vertébrale de guérir, mais il est aujourd’hui en parfaite santé.

Prendre la sécurité très au sérieux

Environ un an et demi avant l’accident, Pinchak avait prévu de faire une randonnée de 67 kilomètres dans le parc national de Kings Canyon avec sa femme et quelques amis.

« J’ai toujours pris la sécurité très au sérieux et je n’étais pas tranquille à l’idée d’emmener des gens dans un endroit aussi reculé sans pouvoir obtenir de l’aide en cas de problème », affirme Matt Pinchak. « Après une rapide recherche, j’ai compris que le inReach est de loin le préféré des amateurs de plein air. »

De plus, Pinchak est ingénieur aérospatial, il connaît bien les satellites Iridium®, une technologie qui s’est avérée indispensable ce jour-là, alors qu’ils se trouvaient dans un ravin sans service de téléphonie mobile.

En y repensant, il n’est pas sûr de ce qu’ils auraient fait ce jour-là sans le dispositif inReach.

« Je pouvais à peine bouger, et essayer de revenir sur un terrain plat aurait presque certainement causé une lésion de la moelle épinière », raconte-t-il.

Ce jour-là, il a changé de point de vue. Il avait fait de l’escalade pendant 7 ans sans avoir eu d’accident. Heureusement, quand le pire est arrivé, il était préparé.

« Débourser 350 $ pour le inReach Mini et 15 $ par mois pour l’abonnement semblaient prohibitifs lorsque j’essayais de décider si je devais me procurer un communicateur par satellite ou non, mais maintenant qu’il m’a littéralement sauvé la vie, avoir un inReach est une évidence », affirme Matt Pinchak. « Je me demande maintenant pourquoi je n’en ai pas pris un plus tôt et je recommanderais fortement à tout amateur de plein air non seulement de s’en procurer un, mais aussi de ne jamais voyager seul dans un endroit reculé. »

REMARQUE : Un abonnement actif au satellite est requis. Certaines juridictions réglementent ou interdisent l’utilisation de dispositifs de communication par satellite. Il est de votre responsabilité de connaître et de respecter toutes les lois applicables dans les juridictions où vous avez l’intention d’utiliser le dispositif de communication par satellite.