Rencontre avec Carmen Oliveras, première française au Schneider Electric Marathon de Paris 2013

Pour clôturer notre série d’entretiens dans le cadre du Schneider Electric Marathon de Paris 2014, nous avons tenu à rencontrer la première Française de l’édition 2013 : Carmen Oliveras. Marathonienne assidue, elle partage avec nous son expérience du running et nous en dit un peu plus sur la course qu’elle a vécue pendant son dernier marathon de Paris. 

Carmen blog

Combien de marathons as-tu couru jusqu’à maintenant ? Et combien de marathons de Paris précisément ?

Actuellement j’ai 7 marathons à mon actif et j’en ai disputé 3 à Paris.

 

Pour toi, que représente le marathon de Paris ?

Le marathon de Paris c’est avant tout participer à une épreuve ayant une notoriété internationale. Le plaisir de courir aux côtés de runners venant du monde entier et la diversité qui entoure cet événement en fait une aventure incroyable pour n’importe quel coureur.

 

Comment t’es tu préparé physiquement pour réaliser ta performance sur le dernier marathon ?

Pour ce marathon je me suis entraînée pendant deux mois en faisant beaucoup de kilométrage ! En moyenne, je courais environ 150 km par semaine. Lors de mon stage de préparation en Afrique du Sud il m’est même parfois arrivé d’atteindre les 170 km !

 

Est-ce que tu avais une stratégie de course pour le marathon de Paris 2013 ?

Ma stratégie pour ce marathon de 2013 était de ne m’occuper de personne autour de moi et de me concentrer pleinement sur ma course. Mon objectif était de maintenir mon allure personnelle qui était de 3 min 40 au km en moyenne.

 

Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu comment s’est passée ta course pendant ce marathon de l’année dernière ?

Pour être honnête, 10 jours avant le marathon, après ma dernière séance d’entraînement, j’ai été prise d’un gros stress et j’ai beaucoup cogité. Puis, plus j’approchais du jour J et plus j’étais sereine. Une fois sur la ligne de départ, je n’avais plus une once de stress. Je me suis lancée dans mon épreuve comme si j’étais dans une bulle, extrêmement concentrée. C’était un état d’esprit dans lequel je ne m’étais jamais retrouvée dans mes précédentes courses. Ca m’a vraiment aidé à aller jusqu’au bout.

 

Selon toi, quels sont les éléments qui ont fait que tu as devancé les autres coureuses ?

Pour faire la différence, je pense que mes deux atouts principaux ont été mon expérience de la course et une très bonne préparation.

 

Quel est le meilleur souvenir que tu gardes de cette course ?

Le meilleur souvenir que je garde de ma course c’est cette sensation d’être dans une bulle. J’avais l’impression d’avoir encore les jambes au bout du 30ème km, de ne pas subir le mythique « mur » du marathon si difficile à franchir.

 

Est-ce qu’il y a un point que nous n’avons pas abordé ensemble et dont tu aimerais parler ?

Je voudrais ajouter que les performances d’un coureur ne sont pas liées à son âge. Un vétéran n’est pas obligé d’arrêter le haut niveau et a toujours les capacités de réaliser de belles courses !