Prévisions météorologiques dans les régions reculées de l’Alaska avec le GPSMAP 66i de Garmin

Par Benjamin Lieber 

Benjamin Lieber est un grimpeur professionnel qui se concentre principalement sur l’alpinisme d’expédition dans les grands massifs. La majeure partie de l’année, il réside en Alaska, où il grimpe, écrit et milite pour la protection et la préservation des terres. Ci-dessous, Lieber raconte son expérience récente avec son GPSMAP 66i de Garmin dans la chaîne Hayes en Alaska.

C’était au milieu de la nuit, et je me tournais et me retournais sous des couvertures emmêlées en attendant le matin avec impatience. Alex Hansen, Cameron Hygate et moi-même étions installés dans le Lodge de Black Rapids, nos sacs faits et prêts à être transportés depuis le vieux relais routier au bas de la colline. Aux premières lueurs du jour, il serait temps de se diriger vers les grandes montagnes de la chaîne Hayes.

Le soleil était au rendez-vous et j’ai sauté dans le Super Cub biplace de Jesse Cummings pour l’heure de trajet vers le camp de base. Joie, peur, nervosité, gratitude, excitation – j’ai été submergé par toutes ces sensations pendant le vol. À l’atterrissage, il n’y avait que Jesse et moi, debout au pied d’une imposante paroi montagneuse qui n’a jamais été escaladée de plus de 1 800 mètres. Nous étions un pilote et un alpiniste seuls sur une terre indomptable. Au cours de l’année écoulée, nous étions devenus partenaires, car les talents de pilote de Jesse et sa camaraderie qui inspirent la confiance avaient rendu possibles plusieurs voyages d’escalade alpine ici. Puis l’avion est parti, et il n’y avait que moi pour l’heure et demie suivante jusqu’à ce que Cameron arrive. J’ai regardé les parois, la neige et la glace. J’ai regardé les sommets pointus, les nombreuses cannelures de neige proéminentes et les glaciers suspendus. C’était un endroit rarement visité et, être ici, seul sur la neige baignée de soleil, était le rêve de l’Alaska. J’ai installé ma chaise et ai laissé le silence des montagnes régner.

Au cours des semaines suivantes, nous avons vécu sous l’œil vigilant de ces montagnes en essayant plusieurs nouveaux itinéraires, et notre compagnonnage a été le cœur de notre solitude. Parfois, les aurores boréales s’épanouissaient au-dessus de nos têtes dans des colorations vertes et roses, nous faisant signe et scintillant dans nos yeux. D’autres fois, nous étions des techniciens qui descendaient en rappel dans l’obscurité, le vent du soir effleurant nos narines brûlées par le soleil tandis que nous battions le fer à la lampe frontale et au marteau. En plein jour, on pouvait nous voir comme trois petits points se frayant un chemin sur un nouveau terrain ou reposant nos os fatigués et nos pieds endoloris au camp de base.

Cette chaîne est moins fréquentée que son voisin tout aussi éloigné, le parc national de Denali. Dans ces deux endroits, ainsi que dans d’autres grandes chaînes de l’Alaska, les grimpeurs et les skieurs acceptent d’être autonomes dans leurs déplacements. Les sommets de l’Alaska sont froids, enneigés, venteux et subissent continuellement des changements de systèmes météorologiques. Le plus souvent, les expéditions sont lancées par des pilotes alaskiens de renom dans leurs avions adaptés à la nature sauvage. Toute tentative pour atteindre la route à partir d’une grande montagne de ce pays légendaire est une entreprise sérieuse. L’ascension d’un sommet est un engagement et de nombreuses conditions doivent être remplies pour pouvoir se tenir sur l’un des sommets mystiques qui dominent les vallées. Leurs crêtes pointues, avec leurs panaches de neige projetés dans le ciel, attirent les alpinistes depuis plus de 100 ans.

Il est primordial de comprendre la météo. Si l’attention portée au ciel peut faire la différence entre la souffrance et le sourire, les montagnes nous empêchent souvent de voir le temps qui s’annonce, lointain mais certain. Depuis de nombreuses années, je me fie aux appareils et services Garmin inReach® pour communiquer avec des alpinistes locaux expérimentés et recevoir des prévisions détaillées grâce aux fonctions de messagerie bidirectionnelle1. Outre les prévisions, un appareil inReach permet de lancer un SOS en cas de besoin et de rester en contact avec la famille et les amis pour leur donner des nouvelles. Le plus souvent, je me retrouve à envoyer des SMS à notre pilote de brousse pour lui donner des informations sur notre localisation et de notre bien-être. Ce printemps, j’ai apporté un GPSMAP® 66i de Garmin pour la première fois.

Le GPSMAP 66i est un appareil GPS complet conçu pour la nature sauvage et il a immédiatement trouvé sa place dans mon sac à dos. En remplacement de mon fidèle inReach Explorer®+, j’étais curieux de savoir quels en seraient les principaux avantages. Comme je suis très attaché à la météo, j’ai commencé à obtenir les prévisions une fois par jour et à les comparer aux prévisions que je recevais dans les messages. Sur le 66i et l’appli Garmin Explore™ partenaire, les prévisions sont détaillées à l’heure près et particulièrement précises. Au fil des jours, la confiance dans le service météo s’est accrue, et j’ai cessé d’envoyer des messages à notre météorologue pour obtenir des prévisions et me suis fié exclusivement aux prévisions du 66i. Il n’a pas déçu, et notre équipe a continuellement comparé les prévisions avec la météo actuelle que nous observions en temps réel.

En particulier, notre météorologue a envoyé une prévision détaillée qui prévoyait des vents extrêmement faibles et un ciel dégagé inébranlable. Le 66i prévoyait la même chose, mais avec quelques heures de nuages frôlant le ciel, accompagnés de vents forts et d’air plus chaud. Comme prévu, à l’approche de l’heure, les nuages ont commencé à franchir une crête au-delà du camp et des vents violents ont secoué la tente. Des cristaux de neige et de glace, libérés des pentes et des bassins par le vent, ont frappé la tente depuis le sud, et nous avons tous enfilé nos gants de travail pour la replier. Le vent s’est calmé et un air calme et frais a envahi le camp de base avant la tombée de la nuit. Nous n’aurions pas pu être plus impressionnés par la précision des prévisions.

Avoir accès à des prévisions fiables dans un environnement montagneux aussi éloigné est un atout en matière de sécurité par rapport aux générations précédentes d’expéditions. L’histoire montre que le manque de prévoyance météorologique a entraîné de nombreuses difficultés en Alaska, et qu’il continuera à en être ainsi pour toutes les zones où il est impossibles d’obtenir de telles informations. Notre équipe s’est sentie plus forte grâce au confort des prévisions fournies par le GPSMAP 66i, et j’espère continuer à en bénéficier lors de nos futures expéditions.