L’histoire de 3 athlètes Garmin engagés sur une aventure d’ultra endurance autour du Mont-Blanc.

Ils sont 3. Trois athlètes adeptes de longues distances, prêts à s’engager dans une belle et courageuse aventure d’ultra endurance autour du Mont-Blanc. Steven Le Hyaric, Perrine Fages et Jonathan Metge vont parcourir ensemble 300 kilomètres, en arpentant les plus grands cols de la région de Chamonix. L’occasion de tester en conditions extrêmes la nouvelle montre connectée de Garmin, l’Enduro 2, et la balise de communication par satellite inReach® Mini 2.

Crédit photo : Keryan Sorton – Quentin Iglésis

Pour l’heure, Steven Le Hyaric, Perrine Fages et Jonathan Metge se préparent. « On reconnaît les lieux, explique l’ancien cycliste Elite, reconverti aujourd’hui dans des aventures sportives et humaines. Je suis habitué à des courses beaucoup plus longues. Je viens par exemple de gagner une course de vélo de 2 600 kilomètres. Mais ici, la difficulté tient à 3 facteurs. Nous sommes en haute-montagne. La course est aérienne, avec des passages qui ressemblent plus à de l’alpinisme qu’à un simple trail. Par ailleurs, la météo fin août peut être capricieuse, avec des amplitudes thermiques qui peuvent varier de 0° à 40°. C’est épuisant pour le corps. Surtout quand on a décidé de terminer l’épreuve le plus rapidement possible. Enfin, nous partons à 3. C’est une donnée qui a son importance. Pour la navigation, c’est un avantage. On a moins de chance de se tromper de route en étant à plusieurs qu’en étant seul. En revanche, un groupe, aussi réduit soit-il, est tributaire des capacités et de la volonté de chacun. Cela peut être handicapant. » Reste que Steven est confiant. « Nous sommes tous très déterminés. Sportifs. Habitués à l’ultra. »

Mais l’ultra endurance, c’est quoi ? « Bonne question, rétorque Perrine Fages depuis l’Arabie Saoudite où elle a élu domicile et s’adonne depuis plusieurs semaines à des séances de musculation intensives. La définition classique nous dira que, pour la course à pied par exemple, toutes les distances supérieures au marathon constituent de l’ultra-distance.

Perrine Fages

Pour le vélo, il n’y a pas de définition précise en revanche. » La question est posée à Steven Le Hyaric. « Difficile à dire. Je dirais que c’est avant tout un voyage avec soi-même et avec les autres. Une expérience d’introspection. Un contact avec la nature. Un phénomène devenu presque sociétal au fil des ans. Avec le Covid, les gens ont ressenti le besoin de se sentir vivant, de se dépasser. Il y a 20 ans, c’était un exploit de faire un marathon. Aujourd’hui, de plus en plus de néophytes s’engagent dans des épreuves d’ultra. Et parcourir des centaines de kilomètres à pied ou à vélo n’effraient plus personne. » Une philosophie partagée par Jonathan Metge. « Ce qu’un homme peut faire, un autre peut le faire. A condition d’y mettre les moyens et de s’entraîner pour… bien entendu. »

Steven Le Hyaric | Crédit photo : Keryan Sorton – Quentin Iglésis

Le groupe s’est donné pour objectif de parcourir les 300 kilomètres et 25000 mètres de D+ en 5 jours. « Si on y parvient, on aura fait un joli temps, concède Steven Le Hyaric, en rappelant néanmoins que « l’expérience humaine et l’engagement mental de l’épreuve sont bien plus précieux que le temps réalisé ». « Nous allons partager des moments rares ensemble. S’engager dans des voies dont la beauté s’appréciera d’autant plus qu’elles sont difficiles d’accès. Notre rapport au temps va être bouleversé. Doute, introspection, moments de méditation vont s’enchaîner. » Les clés pour réussir ? « Former un groupe homogène, explique Perrine Fages. Je sais que les garçons sont globalement plus rapides que moi. Mais je suis sereine. Étonnamment zen même. Je suis habituée à ces formats et particulièrement habile en haute-montagne pour avoir longtemps pratiqué l’alpinisme dans les Alpes italiennes. Je suis agile. Cela me permettra de compenser ce léger déséquilibre de rythme. »

L’Enduro 2, un partenaire indispensable

Pour parcourir des sentiers de haute-montagne sans balisage au sol, il faut être méthodique et avoir un sens aigu de l’orientation, sur et hors des sentiers. « Ou disposer d’une Enduro 2 au poignet, lance amusée Perrine Fages. Blague à part, c’est un partenaire précieux.

L’année dernière, sur la compétition le Tor des Géants, je disposais de la première génération Enduro de Garmin. Et j’ai trouvé cela extrêmement réconfortant. Ça me rassure de progresser avec des Datas fiables m’indiquant les distances restant à parcourir, le dénivelé déjà avalé, l’altitude exacte où j’évolue, etc. Psychologiquement, c’est un atout indéniable. La montre est légère, confortable, équipée d’un large écran. Quant à son autonomie, elle est exceptionnelle. Quand on arrive sur un point de ravito, on ne pense pas forcément à recharger sa montre connectée… Je sais qu’avec l’Enduro 2, je peux aller jusqu’au bout de l’épreuve sans me soucier de savoir où et quand je devrais la recharger. »

« L’autonomie, c’est vraiment le point fort de cette montre conçue pour l’ultra-endurance, explique Jonathan Metge. Chez Garmin, nous annonçons une autonomie de 150 heures en mode GPS intelligent. Nous allons utiliser l’Enduro 2 en outil de navigation principal. Nous avons un autre GPS Garmin en back-up car obligatoire sur l’épreuve.

Pour Steven Le Hyaric, l’Enduro 2 constitue « un outil propice à la sérénité ». « Les données ne me sont pas toutes utiles, mais les datas relatives à la navigation, elles, sont essentielles. Surtout dans les épreuves d’ultra-endurance en trail-running. Une erreur de 350 mètres en montagne, ça peut avoir des conséquences très importantes. Parfois graves. Pour autant, s’appuyer sur un outil technologique, aussi performant soit-il, ne doit pas vous interdire d’improviser de temps en temps et de suivre votre instinct. La nature doit régulièrement s’interpréter. Et l’expérience, c’est 50% du job. »

Outre la montre, l’équipe embarquera un InReach Mini 2. Un seul ? « Oui, car dans ce genre d’aventure, on réduit au maximum le poids embarqué, précise Jonathan Metge. L’essentiel est de disposer d’une solution de sauvetage. De pouvoir déclencher un SOS interactif afin d’être géolocalisé et secouru rapidement en cas d’accident. »

Le sommeil, le véritable ennemi

Les 3 athlètes se disent prêts. « Si tant et si bien que l’on puisse l’être, avertit Perrine Fages. Il y a tellement de variables non maîtrisés en montagne. A commencer par la météo. Je suis d’ailleurs convaincue qu’au regard des fontes de glaciers régulières ces dernières semaines, le parcours sera modifié à la dernière minute. » Tous partagent néanmoins la même inquiétude. La gestion du sommeil. « Je pars avec deux géants de l’ultra-endurance qui maîtrisent parfaitement le sommeil, indique Jonathan Metge. Steven a prévu de courir 21 heures par jour. Ça fait beaucoup. Seulement 3 heures de pauses et de sommeil par jour.
Il va falloir se coordonner avec le groupe pour trouver des fenêtres de récupération. » Même son de cloche chez Perrine Fages. « Nous n’aurons pas sommeil en même temps. Si nous ne voulons pas faire 6 nuits, il va falloir maîtriser cette donnée « repos ». » Moins stressé, Steven Le Hyaric est pragmatique. « J’ai l’habitude de ne pas dormir. Pas vraiment un problème pour moi. Je sais que ça inquiète beaucoup Jo. Mais nous sommes un team. Avec un mental incroyable. Le sommeil sera important bien sûr. Mais on va surmonter cette problématique ensemble. Avec intelligence. Et brio. »