Thomas de Dorlodot prépare ses expéditions !
Thomas de Dorlodot prépare ses expéditions !
J’ai toujours été passionné par la cartographie. J’ai de nombreux atlas et une énorme carte du monde affichée dans mon bureau. Je passe des heures à rêver en regardant les grandes chaines de montagne mythiques. Lorsque j’ai choisi ma destination j’analyse les conditions météo sur place pour définir le meilleur moment de l’année pour m’y rendre et je planifie mon itinéraire.
Copyright John Stapels
J’utilise le logiciel Basecamp. Il me permet de tracer ma route, de placer des balises en chemin et de repérer les villages ou les refuges où je pourrais me ravitailler. J’y enregistre aussi les décollages de parapente, la localisation des sources d’eau potable, et les endroits qui me semblent adaptés et protégés pour planter ma tente. Lorsque mon trajet est prêt, Basecamp calcule les distances et le dénivelé que j’aurai à parcourir chaque jour. Je charge le tout sur mon Oregon et je peux partir en toute sécurité.
Quelques exemples parlant :
- Lorsque je suis parti de Bruxelles à Istanbul en paramoteur j’avais téléchargé toutes les positions des pompes à essence qui se trouvait sur notre itinéraire. Nous avons parcouru 3000km en un mois à travers 10 pays en faisant le plein chaque jour en chemin. J’avais repéré les atterrissages potentiels, chaque fois le plus près possible des pompes…
- J’ai traversé les Pyrénées à pied en parapente en suivant le GR 11, avant le départ j’avais enregistré tous les points d’eau potable.
- Lors de ma traversée de la Nouvelle Zélande j’ai pu régulièrement trouver refuge dans les cabanes isolées du département de la conservation (DOC). J’avais enregistré les positions de plus de 80 cabanes sur mon itinéraire.
Plus qu’un partenaire pour planifier son itinéraire, c’est aussi un gage de sécurité important. Je ne pars plus sans mon GPS en poche et j’en profite pour faire du livetrack et partager ma position avec mes proches, de cette manière, tout le monde est rassuré.
Copyright John Stapels
