L’UTMB : une expérience de course unique

L’une des courses trail les plus palpitantes et les plus passionnantes de l’année arrive à grands pas : l’Ultra-Trail du Mont-Blanc ! L’UTMB a lieu fin août autour de la plus haute montagne d’Europe occidentale. Mais quel genre de course est-ce ? Comment s’entraîner pour y participer ? Et que faut-il pour terminer une course de 170 km dans les Alpes ? Lisez la suite pour le savoir !

TENIR LA DISTANCE

Chaque année, 10 000 coureurs très expérimentés se rassemblent dans le village français de Chamonix pour participer à l’une des courses de cet événement. Le plus célèbre est la course de l’UTMB elle-même : le parcours de 170 km autour du mont Blanc qui passe par la France, l’Italie et la Suisse. Ici, les coureurs doivent compter sur leur force et repousser leurs limites mentales et physiques pour franchir la ligne d’arrivée. Mais commençons par le début : un ultra-trail, c’est quoi ?

On connaît tous quelqu’un qui a déjà couru un marathon et peut-être que vous-même l’avez fait. C’est une course assez difficile. Mais pour certains coureurs, cela ne suffit pas. Ils cherchent quelque chose de plus exigeant. Les coureurs d’ultrafond, par exemple, cherchent des courses beaucoup plus longues que le marathon et ses fameux 42 km. Comme une course d’une telle distance peut rapidement devenir ennuyeuse sur une route normale, les coureurs d’ultrafond choisissent souvent des sentiers plus sympathiques où l’expérience en plein air devient plus importante que la distance parcourue. D’où le nom ultra-trail. Ces coureurs aiment courir dans la nature et souhaitent traverser différents paysages et régions. Ils commencent par exemple par courir 50 km, et bientôt la distance augmente, car ils ne peuvent simplement plus s’arrêter. Ils veulent découvrir leurs capacités et, sans s’en rendre forcément compte, ils atteignent petit à petit les 100 km, les 170 km (les 100 miles), voire plus encore !

Il existe principalement deux types de coureurs d’ultrafond : ceux qui veulent découvrir le monde et explorer de nouveaux paysages, régions et cultures, et ceux qui cherchent à repousser leurs limites et à voir jusqu’où ils peuvent aller. Ils se lancent dans des courses extrêmement longues ou courent dans des environnements plus exotiques comme dans le désert ou en haute altitude. L’UTMB est l’une des courses les plus populaires parmi ces coureurs d’ultrafond. Elle fait 170 km, avec un dénivelé positif cumulé de 10 000 m. Les athlètes les plus rapides terminent cette course en moins de 20 heures !

DÉBUTANTS, PASSEZ VOTRE CHEMIN

L’UTMB figure sur la « liste des choses à faire » de presque tous les coureurs d’ultrafond. Mais gardez à l’esprit que ce n’est pas une course facile pour les débutants et qu’y participer n’est pas une mince affaire. Ce n’est pas comme un marathon ou un triathlon où vous pouvez décider de vous inscrire à telle ou telle course une année et de vous entraîner en conséquence. Pour vous qualifier pour l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, vous devez d’abord terminer d’autres courses d’ultrafond. De cette façon, vous gagnez de l’expérience sur les longues courses trail, une expérience qui vous sera nécessaire pour cette célèbre course trail européenne. Avant de vous lancer, vous devrez en apprendre plus sur vous-même, le matériel requis, l’alimentation à privilégier et votre stratégie de course. Selon votre niveau, cela peut prendre jusqu’à trois ans. Et puisque de très nombreux athlètes souhaitent s’inscrire à cet ultramarathon de renommée mondiale, les participants sont tirés au sort. Mais même si vous vous êtes qualifié pour cette course et que vous pensez avoir toute l’expérience nécessaire pour la terminer, souvenez-vous qu’environ 40 % des coureurs n’atteignent pas la ligne d’arrivée.

Outre l’UTMB, il existe d’autres ultramarathons accessibles aux coureurs d’ultrafond de tous les niveaux :

COMMENT S’Y PRÉPARER

Une fois que vous vous êtes qualifié et que vous avez obtenu votre billet pour l’UTMB, vous devez évidemment vous entraîner sérieusement pendant plusieurs mois. Vous devez intégrer de plus en plus de longues sessions d’entraînement et de longues courses à votre programme d’entraînement à mesure que la date de l’événement approche. Vous devez tout faire pour être à votre maximum pour l’une des courses à pied les plus difficiles au monde. Mais vous devez également apprendre à gérer votre énergie pendant une course d’ultrafond, à déterminer quand et quoi manger et boire, et à gérer votre vitesse et votre fréquence cardiaque. Il va également vous falloir trouver une routine pour changer vos vêtements pendant la course. Vous allez peut-être courir de nuit, sous un soleil torride, dans l’air glacé des sommets ou sous la pluie battante, et vous risquez de perdre beaucoup d’énergie si vous portez des vêtements inadaptés.

Et vous devez aussi penser à gérer le sommeil. Si certains coureurs d’élite peuvent terminer l’UTMB en 20 heures, pour la plupart des coureurs cette course peut durer jusqu’à 40 heures. Cela signifie qu’ils devront courir deux nuits pour terminer la course. Certains coureurs ne dorment pas du tout, mais la plupart si. Si vous ne dormez pas, outre l’épuisement, vous risquez de subir de crises de somnolence qui vous feront perdre du temps. C’est pourquoi vous êtes autorisé à dormir aux quatre postes d’assistance installés sur la piste. Il vaut mieux faire de courtes siestes d’environ 20 minutes. Si vous dormez plus longtemps, vous passez en phase de sommeil profond et vous risquez de vous sentir groggy au réveil, ce qui aura un impact négatif sur vos performances. En général, les coureurs mettent une alarme ou demandent à d’autres personnes de les réveiller. Après une courte sieste, ils se réveillent frais et dispos pour continuer leur course. Alors combien de siestes devez-vous faire ? Pour le savoir, vous allez devoir faire des essais pendant les autres courses.

Le facteur mental est important pour ces courses d’ultrafond et peut représenter jusqu’à 30 % de l’entraînement. Si vous courez un marathon et que vous voulez arrêter, vous n’avez qu’à sortir de la course et prendre un bus ou un métro pour rentrer. Lors d’une course trail comme celles-ci, c’est impossible parce que vous êtes souvent au milieu de nulle part ou sur une montagne. Vous devez entraîner votre mental, vous répéter « je peux le faire » afin de continuer à aller de l’avant. Apprenez à vous ressaisir en cas de coup de mou, remotivez-vous, mangez et buvez quelque chose et, c’est reparti ! Parfois, cela peut même redémarrer votre corps, lui donner un coup de boost qui vous aidera à terminer la course.

DE QUOI AVEZ-VOUS BESOIN PENDANT LA COURSE ?

En raison de la très longue distance de cette course trail, tous les concurrents courent avec un sac à dos. L’objectif est d’avoir le sac le plus léger possible, en particulier vu le dénivelé de ce sentier dans les Alpes. Et comme vous ne pouvez pas emporter avec vous la nourriture et les vêtements pour la course toute entière, vous pouvez changer le contenu de votre sac aux points de ravitaillement. En ce qui concerne la nourriture, certains coureurs préfèrent les gels, d’autres les barres énergétiques. Certains prennent même un sandwich pour avoir quelque chose de salé ou comme coup de pouce mental après avoir mangé tous ces produits sucrés. Vous devez faire des essais pour savoir ce qui fonctionne le mieux pour vous. De plus, il est important de manger régulièrement plutôt que d’attendre d’avoir faim. Vous vous demandez peut-être comment manger pendant que vous courez. Eh bien sachez que vous ne courez jamais pendant 100 % du temps. Il y a des moments où vous marchez, et même si c’est de la marche rapide, vous devez en profiter pour manger. Pour s’hydrater, les coureurs utilisent de petits bidons pliables contenant jusqu’à 1,5 litre d’eau fixés sur leur poitrine. Ils les remplissent également aux points de ravitaillement.

Mais ce n’est pas tout ce que vous devrez mettre dans votre sac. Pour s’assurer que les participants courent en toute sécurité du début à la fin, les organisateurs ont mis en place une liste de matériel obligatoire. Une lampe frontale pour la nuit, une couverture de survie, une cape de pluie, un gilet de sécurité, pour ne citer que quelques exemples. Vu la longueur de ces courses, la météo peut changer du jour au lendemain. Par conséquent, chaque coureur doit avoir un kit pour faire face aux conditions de chaleur extrême, froid et intempéries. L’organisateur peut activer l’un de ces kits avant la course. En outre, il est recommandé de ne pas choisir l’équipement le plus léger possible, mais d’opter pour la meilleure protection contre le froid, le vent et la neige. La liste complète des articles obligatoires est disponible ici.

Pour garder un œil sur leurs statistiques, de nombreux coureurs de l’UTMB utilisent la montre haute performance Garmin fēnix 6. L’autonomie de la batterie est suffisamment longue pour atteindre la ligne d’arrivée et la fonction de cartographie est idéale pour ne jamais se perdre. En tant que sponsor officiel, Garmin dispose de stations de recharge aux points d’assistance du parcours au cas où un coureur aurait besoin de recharger sa montre. La montre Garmin Enduro est également très populaire parmi les coureurs d’ultrafond, en particulier ceux qui participent à ces courses où ils doivent rester en montagne pendant 3 ou 4 jours. Ce GPS portable ultra performant et léger se recharge au soleil pour une autonomie pouvant atteindre 80 heures en mode GPS. Sur les chemins parfois très reculés où le réseau cellulaire est faible ou inexistant, les coureurs utilisent également Garmin inReach. Ce système de communication par satellite de poche est idéal lors des aventures où la taille et le poids de l’équipement sont des facteurs essentiels. De cette façon, ils peuvent toujours rester en contact avec leurs amis et leur famille. Pour en apprendre plus sur les produits d’ultrafond, cliquez ici.