Il n’y a pas d’âge pour atteindre les sommets

Il n’y a pas d’âge pour atteindre les sommets – entretien avec Jean-Pascal Bouillon, traileur et blogueur belge.

« La course ça n’est pas sérieux, mais pour bénéficier de tous ses bienfaits il faut le faire sérieusement ».

Après vingt ans sans activité sportive et autant de kilos supplémentaires, Jean-Pascal Bouillon, responsable de la communication corporate chez Orange, décide de se remettre au sport. À peine cinq ans plus tard, à 48 ans, il vient de courir La Bouillonnante et se prépare désormais pour l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, soit 92 kilomètres en pleine montagne. Entre deux courses, Jean-Pascal nous raconte sa découverte du trail, sa progression, ses séances d’entraînement et son lien avec son matériel Garmin.

Des débuts difficiles

C’est sans grande prétention ni grande préparation que Jean-Pascal s’est mis à courir. Une simple envie de reprendre sa santé en main : « mon corps m’a véritablement envoyé des signaux, me disant qu’il fallait que je m’occupe de moi. Je me suis lancé sans objectif défini : un peu comme tout le monde, je me suis dit ‘Il faut que je fasse du sport’ ».

Jean-Pascal sort donc ses baskets de son placard et se met à courir. « Les premières minutes se sont avérées particulièrement difficiles, explique-t-il. Je devais m’arrêter tout le temps. Mais progressivement, je suis parvenu à y prendre du plaisir. » C’est alors qu’il découvre que courir induit également une bonne alimentation : « en parallèle, j’ai commencé à faire plus attention à mes habitudes alimentaires, pour garder la forme et mieux courir ».

De la course au trail

C’est en recherche de nature et d’un terrain plus souple pour ses genoux que Jean-Pascal Bouillon débute le trail. « En tant que véritable amoureux de la nature, le trail m’a tout de suite plu. J’ai commencé à courir dans les bois, puis un peu de dénivelé. Je me suis vraiment senti dans mon élément et aujourd’hui je n’envisage plus la course sur route. Mon grand plaisir, c’est de courir en pleine nature ».

Avec le trail, Jean-Pascal découvre aussi un nouvel univers, une nouvelle communauté : « Même durant un trail, il n’y a pas de compétition entre les coureurs, le challenge se joue plutôt entre soi et soi, ce qui crée un véritable esprit d’entraide durant les courses ».

Le mental : la clé du succès

C’est au moment où il décide de se lancer sérieusement dans la compétition en courant la Maxi Race autour du lac d’Annecy que Jean-Pascal réalise l’impact du mental sur le dépassement de soi : « petit à petit, en franchissant les étapes que l’on s’est fixées, succès après succès, la tête et le corps s’habituent et prennent de l’assurance. C’est finalement une belle victoire sur la confiance en soi »,

Apprendre à gérer « la déprime du coureur »

L’adrénaline provoquée par la réussite d’un trail provoque inévitablement une période mitigée, une sensation de joie mêlée de vide. « Après le Maxi Trail d’Annecy j’ai eu un coup de mou, je n’arrivais plus à me motiver. C’est un phénomène très connu, nous explique Jean-Pascal. On appelle ça la déprime du coureur, elle survient une fois l’objectif passé, quand le coureur n’a plus de défi et qu’il est démotivé ».

Il est fondamental de s’y préparer en se fixant de nouveaux challenges tout de suite après la course. À l’inverse, il faut capitaliser sur la confiance en soi acquise par la réussie d’une course. C’est ainsi que Jean-Pascal Bouillon s’est fixé pour nouvel objectif l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, avec deux autres trails à mi-parcours en guise d’entraînement.

Renforcer le haut du corps

Contrairement aux apparences, il ne suffit pas d’être musclé des jambes pour courir, car l’entièreté du corps est sollicitée pour que l’énergie puisse y circuler librement. « Quand on entame des distances longues, en particulier en trail où il y a des dénivelés assez forts, muscler le haut du corps et travailler sa respiration devient indispensable. Gainer le haut du corps l’empêche de s’affaisser sur lui-même et de peser de tout son poids sur les jambes ».

C’est pourquoi, en plus de son entraînement de running quotidien, Jean-Pascal Bouillon a démarré la musculation deux fois par semaine, ainsi que la natation et le vélo une fois par semaine, pour un total de 7 à 8 heures d’entraînement hebdomadaires. Un nouveau rythme auquel il s’est très rapidement habitué et dont il ressent aujourd’hui le besoin.

Aménager son temps

Le traileur jongle alors entre vies professionnelle, privée et sportive en gérant son emploi du temps de façon à suivre jusqu’à deux entraînements par jour. « Pour parvenir à intégrer autant d’entraînements dans ma vie quotidienne, je me lève très tôt, vers 4h30-5h du matin, j’évite les activités chronophages comme le shopping ou la télévision, et je me consacre uniquement à ce qui me procure de l’énergie » déclare Jean-Pascal Bouillon.

Se procurer un matériel de qualité

Jean-Pascal le souligne, « l’équipement est essentiel. Dans le trail en particulier, on est seul face à soi, face à l’effort et face à la nature, donc le matériel doit fonctionner et avoir été testé. C’est même devenu une formalité qui fait partie intégrante du plaisir de la course. Il n’y a rien de plus désagréable qu’un sac qui ne tient pas, un dossard qui se décroche… c’est pour cela que j’investis dans du matériel de qualité ».

En plus d’un bon équipement de base, Jean-Pascal Bouillon ne quitte jamais sa Fénix 5X : « ça n’est pas qu’une montre sportive, je la porte au quotidien ».

La nouvelle Fénix 5 Plus vient de sortir…

Véritable source d’inspiration, Jean-Pascal Bouillon partage sur son blog https://positive-nation.net/ de nombreuses idées pour ceux qui souhaitent se reconnecter à leur corps, quel que soit leur âge, leur condition physique ou leur constitution.